Le gouvernement a annoncé le raccordement des caméras des bus RED au système intégré de téléprotection avec intelligence artificielle (SITIA) afin de prévenir la criminalité et d’améliorer les poursuites pénales.
– L’accord signé entre le ministère des transports et des télécommunications, le sous-secrétariat à la prévention de la criminalité et les Carabineros de Chile permettra d’accélérer les opérations de police liées à la recherche de véhicules faisant l’objet d’un mandat d’arrêt pour vol et autres délits.
Dans le cadre des efforts interinstitutionnels visant à renforcer les capacités de l’État en matière de prévention et de sécurité, l’exécutif a annoncé ce mardi la connexion des caméras installées sur les bus de transport métropolitain RED au Système intégré de téléprotection avec intelligence artificielle (SITIA) dirigé par le Sous-secrétariat à la prévention de la criminalité, et au Service de recherche et de saisie des personnes et des véhicules (SEBV) de la police chilienne (Carabineros de Chile).
Cette étape s’est concrétisée par la signature d’un accord de collaboration entre les autorités, sous la direction du ministre de l’intérieur et de la sécurité publique, Álvaro Elizalde, du ministre des transports et des télécommunications, Juan Carlos Muñoz, de la sous-secrétaire à la prévention de la criminalité, Carolina Leitao, du sous-secrétaire aux transports, Jorge Daza, du chef de la zone de circulation, des routes et de la sécurité routière de la police chilienne, le général Víctor Vielma, et de la directrice des transports publics métropolitains, Paola Tapia.
Le ministre Elizalde a expliqué que « cela fait partie des efforts que nous faisons en tant que gouvernement pour intégrer les nouvelles technologies et en particulier l’intelligence artificielle. De nombreuses caméras sont disponibles et installées à Santiago, qu’elles soient publiques ou privées. En fait, il s’agit d’un outil fondamental pour les enquêtes sur les crimes et qui a fourni des preuves essentielles pour s’assurer que les personnes qui commettent un crime soient condamnées ».
Il a ajouté : « Le défi est maintenant que toutes ces informations soient transmises en temps réel et avec l’intelligence artificielle pour pouvoir anticiper et améliorer de manière significative les temps de réponse pour mieux protéger les personnes. Et c’est ainsi que nous pourrons réduire, par exemple, les délits liés aux véhicules, les vols de véhicules ou la détection des plaques d’immatriculation, ce qui nous permet évidemment d’avoir de meilleurs outils pour les poursuites pénales.
Par ailleurs, le ministre des transports et des télécommunications, Juan Carlos Muñoz, a déclaré que « Le fait que plus de 2 300 bus transmettent en direct grâce à près de 14 000 caméras nous permet, à la demande du chauffeur, d’intervenir directement sur ce qui se passe, car nos bus sont également géoréférencés. Les informations de ces caméras seront disponibles pour que les carabiniers puissent agir rapidement. C’est un effort que nous faisons au ministère des Transports et des Télécommunications, une ligne directrice sur laquelle nous continuerons à travailler afin d’assurer toujours plus de sécurité. Cela s’ajoute à d’autres actions telles que les arrêts de nuit, qui permettent aux bus de s’arrêter la nuit et de déposer les passagers à un point intermédiaire entre les arrêts, ou l’option de partage de l’emplacement pendant le trajet, disponible sur l’application RED ».
Sur les 5 000 bus équipés de caméras, 2 320 transmettront des images en temps réel, ce qui permettra aux carabiniers de surveiller les éventuelles incivilités et infractions à bord des bus, tandis que le Subsecretaría de Prevención del Delito aura accès à ces données pour l’analyse et l’exécution de stratégies visant à renforcer la sécurité des usagers.
Pour sa part, la sous-secrétaire à la prévention de la criminalité, Carolina Leitao, a souligné que ces avancées permettront d’établir une feuille de route pour de nouveaux tests technologiques visant à améliorer la sécurité. « La signature de cet accord va nous permettre d’initier ce travail collaboratif et le développement technologique de différentes initiatives, des preuves de concept, afin de rendre visible leur potentiel. La question de l’intelligence artificielle est fondamentale car elle permet de traiter des millions de données en une seconde et c’est ce que nous recherchons in fine pour améliorer les mesures de prévention et la capacité de réponse.
Enfin, le chef de la zone de circulation, des routes et de la sécurité routière des carabiniers du Chili, le général Victor Vielma, a déclaré que « les caméras et la technologie seront ainsi mises au service de la prévention, ce qui nous permettra d’orienter les services de nos carabiniers, en contrôlant les incivilités et les délits qui se produisent dans l’environnement immédiat. Cette coordination nous permettra de disposer des enregistrements comme éléments de preuve pour le ministère public ».
Paola Tapia Salas, directrice des transports publics métropolitains, a ajouté que « Nous franchissons une étape importante dans la sécurité des transports publics métropolitains. Nous élargissons la portée territoriale des caméras de bus qui sont connectées en ligne à notre centre de surveillance des bus. Ce plan, que nous avons présenté en janvier avec 1 600 autobus et auquel ont participé les entreprises RBU, Metropol et STU, est prolongé aujourd’hui avec 720 nouveaux autobus, incorporant également les entreprises Subus et VOY. Aujourd’hui, avec un bus sur trois transmettant en direct, nous sommes pratiquement sur l’ensemble du territoire des 36 communes où le système de réseau de mobilité fonctionne aujourd’hui ».
